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    Depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001, le nombre de personnes qui se convertissent à l’islam a considérablement augmenté. Parmi elles, on compte davantage de femmes que d’hommes. Ce phénomène a interpelé la doctorante en anthropologie Géraldine Mossière, qui a entrepris de comprendre la conversion à la religion musulmane chez les femmes québécoises et françaises.


     

    Au terme de 80 entrevues effectuées de part et d’autre de l’Atlantique et d’observations faites dans les mosquées et dans le quotidien des femmes converties, l’étudiante a fait plusieurs découvertes qui se révèlent intrigantes.


     

    «Les gens croient généralement que les femmes occidentales se convertissent parce qu’elles sont amoureuses d’un musulman et qu’elles sont obligées de faire ce sacrifice pour que la relation se poursuive, dit Géraldine Mossière. Or, cela ne correspond pas au profil type que j’ai observé sur le terrain. En fait, c’est plutôt l’inverse. C’est par conviction que ces femmes adhèrent à l’islam et les raisons qui motivent cette décision sont fort différentes.»


     

    La doctorante est convaincue qu’il est impossible de séparer le phénomène de la conversion de son contexte, car c’est une question très chargée politiquement. C’est pourquoi elle avance l’hypothèse voulant que l’adoption de la religion musulmane soit une forme d’affirmation identitaire. «Ces femmes se placent en marge de leur groupe d’origine et adoptent une identité très stigmatisée dans leur milieu. Elles savent très bien que cet acte les marginalisera. Qu’est-ce qui peut les y pousser? Je pense qu’elles adoptent un langage qui est celui de l’islam pour véhiculer un message.» Lequel? Géraldine Mossière, qui effectue encore ses analyses, propose une probable critique des changements de mœurs au Québec depuis la Révolution tranquille. «Le statut de la femme n’est plus le même et peut-être que cela ne convient pas à toutes les femmes, signale-t-elle. Les femmes converties avec lesquelles je me suis entretenue m’ont pour la plupart présenté leur rôle de mère et d’épouse comme un idéal qui les satisfait.» Elles semblent donc se retrouver dans le cadre de référence de la religion musulmane, où les rôles sont clairement répartis entre l’homme et la femme.


     

    En France, la conversion à l’islam remet peut-être en cause la structure sociale très différenciée du pays, qui marginalise les immigrants d’origine maghrébine de génération en génération.


     

    L’islam, une religion rationnelle


     

    Selon les observations de l’étudiante, la conversion à la religion musulmane s’opère surtout entre 20 et 35 ans, tant en France qu’au Québec. La plupart des femmes interrogées menaient une quête spirituelle avant de renoncer à leur foi catholique, mais les trajectoires qui les conduisent à adopter l’islam diffèrent selon le milieu dont elles sont issues.


     

    «En France, les motifs de la conversion naissent au cours des interactions entre les immigrants de confession musulmane et les Français «de souche» dans les banlieues, explique la doctorante. Il survient alors des changements de route comme celui de cette jeune femme de 30 ans que j’ai rencontrée et qui s’est convertie il y a huit ans. Elle a grandi dans une banlieue, au sein d’une famille monoparentale. Comme sa mère travaillait beaucoup, elle était souvent seule à la maison à son retour de l’école. Elle se rendait alors chez son petit voisin musulman pour y faire ses devoirs, puis elle mangeait avec les membres de sa famille. Pendant le ramadan, elle jeûnait avec eux. De fil en aiguille, elle s’est trouvé une identité musulmane par la pratique.»


     

    Au Québec, où les interactions avec les populations musulmanes sont plus récentes, la conversion à l’islam serait davantage liée à la curiosité suscitée par cette religion. «Cet intérêt peut s’exprimer sous diverses formes, par exemple les voyages humanitaires. Des Québécoises se retrouvent en terre musulmane et font la rencontre de l’islam. Progressivement, elles s’y identifient et y adhèrent. Ce cheminement vers la religion de Muhammad peut aussi se faire par la lecture du Coran, de livres sur l’islam ou par la consultation de sites Web.»


     

    De façon générale, les femmes converties à l’islam étaient auparavant athées ou catholiques pratiquantes. Elles ont choisi l’islam «parce que c’est une religion logique». «Elles affirment que le catholicisme ne répondait pas à leur quête de sens, note Géraldine Mossière. La question de la Trinité ou l’idée que Dieu puisse avoir un fils leur paraissent inconcevables et aberrantes. Au contraire, l’islam leur apporte des réponses: c’est une religion rationnelle où tout est expliqué, justifié et codifié. Les pratiques musulmanes ont toutes une logique sous-jacente, que ce soit l’interdiction de manger du porc ou les rapports entre les hommes et les femmes par exemple.»


     

    Un long processus


     

    Même si la décision est profondément murie, la conversion à l’islam ne s’opère pas du jour au lendemain. «C’est une religion qui se pratique sur une base quotidienne, ce qui n’est pas facile au premier abord et requiert tout un apprentissage, fait remarquer Géraldine Mossière. Au début, les converties ne portent pas le voile, ne font pas leurs cinq prières à heures fixes et ne respectent pas toutes les prescriptions alimentaires. Mais, peu à peu, elles intègrent ces pratiques et respectent les prescriptions. À force de lire le Coran et de côtoyer la communauté musulmane, elles en viennent à porter le voile, chose que plusieurs se promettaient de ne jamais faire au moment de leur conversion. Je tiens d’ailleurs à souligner qu’aucune ne dit s’être voilée à la demande de son mari. Toutes considèrent le port du voile comme un acte de foi qui les situe dans leur relation personnelle avec Dieu.»


     

    Paradoxalement, pour ces femmes, le hidjab garantit le respect de leur personne et de leur féminité. «Les nouvelles musulmanes inversent l’argument des féministes en considérant que les femmes en Occident sont devenues des objets, des faire-valoir. Elles se sentent au contraire beaucoup plus libérées, car le voile leur permet de sortir du mode de communication dominant fondé sur la séduction. Elles peuvent ainsi s’exprimer en tant qu’être humain, tout en valorisant leur féminité, comme épouse et mère», indique la doctorante.


     

    Le long processus de la conversion ne se déroule pas sans heurts. «Souvent, la famille accepte difficilement ce choix, affirme l’étudiante. Cela crée des tensions et des conflits qui plongent les converties dans un dilemme douloureux, car l’islam préconise le respect des parents, même si ces derniers condamnent cette religion.»


     

    Leurs grands-parents sont souvent les personnes qui comprennent le mieux leur démarche. «Les femmes converties se réfèrent beaucoup à leurs grands-parents, dont elles valorisent le style de vie, dit Géraldine Mossière. Leurs croyances sont différentes, mais ils se rejoignent dans leur rapport avec la foi et dans leur respect de certaines valeurs plus traditionnelles comme les liens sacrés du mariage et de la famille.»


     

    La conversion à l’islam serait une forme d’affirmation identitaire politique et sociale qui remettrait en cause l’évolution des mœurs dans les pays occidentaux.

    source : http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=152910


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  • LA CREATION D’UNE FEMME

    La femme fut créée d’une côte de l’homme,

    Pas de sa tête pour être au dessus de lui,
    Ni de ses pieds pour être piétinée,

    Mais d’une de ses côtes pour être son égale,

    Sous son bras pour être protégée
    Et près de son cœur pour être aimé


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  • Quels sont les droits de la femme dans l’Islam ?
    Comment ces droits ont-ils évolué depuis l’âge d’or de l’Islam (8e –12e siècles) à supposer qu’ils aient évolué ?

     

    Louanges à Allah

    Premièrement, l’Islam a véritablement honoré la femme. En tant que mère, celle-ci doit être obéie et bien traitée. Sa satisfaction est inextricablement liée à celle d’Allah Très Haut. Et il est dit que le paradis se trouve à ses pieds. C’est-à-dire que le chemin le plus court pour arriver au paradis passe par elle. C’est pourquoi il est interdit de la maltraiter et de susciter sa colère ne serait-ce qu’en poussant un « ouf » d’impatience devant elle. Ses droits sur l’enfant sont plus importants que ceux du père. Et il est particulièrement recommandé par l’Islam de prendre soin de sa mère âgée et faible. Toutes ces recommandations sont comprises dans de nombreux textes figurant dans le Coran et la Sunna. C’est le cas de la parole du Très Haut : «Et Nous avons enjoint à l' homme de la bonté envers ses père et mère.» (Coran,46:15) et de Sa parole : « Et ton Seigneur a décrété: "N' adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère: si l' un d' eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point: "Fi!" et ne les brusque pas, mais adresse- leur des paroles respectueuses. et par miséricorde, abaisse pour eux l' aile de l' humilité, et dis: "ش mon Seigneur, fais- leur, à tous deux, miséricorde comme ils m' ont élevé tout petit.» (Coran,17:23-24).

    D’après Ibn Madia (2781) Muawiya ibn Djahimah as-Soulami (P.A.a) a dit : « Je me suis rendu auprès du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et lui ai dit :

    -         ô Messager d’Allah ! Je veux pratiquer le djihad à tes côtés dans le but de complaire à Allah et de gagner (le bonheur de) la vie future…

    -         Pauvre ! Ta mère est-elle vivante ?

    -         Oui

    -         Va t’occuper bien d’elle.

    Puis j’ai fait un détour et je suis revenu lui dire encore :

    -         ô Messager d’Allah ! Je veux pratiquer le djihad à tes côtés dans le but de complaire à Allah et de gagner (le bonheur de) la vie future…

    -         Pauvre ! Ta mère est-elle vivante ?

    -         Oui

    -         Va t’occuper bien d’elle.

    Puis j’ai fait encore un détour et je sis revenu me mettre en face de lui pour lui dire :

    -         ô Messager d’Allah ! Je veux pratiquer le djihad à tes côtés dans le but de complaire à Allah et de gagner (le bonheur de) la vie future…

    -         Pauvre ! Ta mère est elle vivante ?

    -         Oui.

    -          Pauvre ! Reste auprès d’elle car c’est là qu’il y a le paradis » (déclaré authentique par al-Babani dans Sahihi Sunani Ibn Madia. Le même hadith est cité par an-Nassai en ces termes : « Reste auprès d’elle car le paradis se trouve sous ses pieds ».

    Al-Boukhari et Mouslim ont rapporté respectivement sous les numéros (5971 et 2548) d’après Abou Hourayra (P.A.a) qu’un homme se présenta au Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et lui dit :

    -         Ô Messager d’Allah ! Qui est celui qui mérite mieux que tous les autres ma bonne compagnie ?

    -         Ta mère

    -         Puis qui ?

    -         Ta mère

    -         Puis qui ?

    -         Ta mère

    -         Puis qui ?

    -         Ton père »

    D’autres textes, trop nombreux pour être cités ici, abondent dans le même sens.

    L’un des droits de la mère sur son enfant est la prise en charge alimentaire, pourvu que l’enfant en ait les moyens.

    Voilà pourquoi, pendant des siècles, les musulmans n’ont pas connu d’asiles à personnes âgés ni l’expulsion d’une mère par son fils de chez lui ni le refus de lui assurer l’entretien alimentaire ni l’abandon obligeant la mère à travailler pour gagner sa vie.

    L’Islam a aussi honoré la femme en tant qu’épouse et a recommandé aux époux de lui réserver un bon traitement et de faire régner la bonne entente au sein du ménage et lui a prescrit des droits comme ceux du mari, même si celui-ci jouit de la préséance en raison de sa responsabilité (exclusive) relative aux dépenses et aux affaires de la famille.

    L’Islam explique que le meilleur parmi les musulmans est celui d’entre eux qui réserve le meilleur traitement à son épouse. Il interdit encore la spoliation des biens de l’épouse. A ce propos le Très Haut dit : «Et comportez- vous convenablement envers elles. » (Coran, 4 : 19) et : «Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance. Mais les hommes ont cependant une prédominance sur elles. » (Coran, 2 : 228). Et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit : « Veillez à bien entretenir les femmes » (rapporté par al-Boukhari, 3331 et par Mouslim, 1468).

    Il dit encore : « Le meilleur d’entre vous est celui qui l’est pour sa famille et je le suis pour ma famille » (rapporté par at-Tirmidhi, 3895 et par Ibn Madia, 1977 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi at-Tirmidhi.

    L’Islam a aussi honoré la femme en tant que fille et a exhorté (ses parents) à lui donner une bonne éducation et a réservé une énorme récompense à celui qui s’occupe bien de l’éducation de ses filles. En effet, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit à ce propos : « Quiconque prend en charge deux filles jusqu’à leur âge de la majorité sera reçu dans mon intimité au jour de la Résurrection ». Il dit ceci en joignant ses deux mains (rapporté par Mouslim, 2631).

    D’après Ibn Madia (3669) Uqba ibn Amir (P.A.a) a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dire : « Quiconque a trois filles, les supporte, les nourrit et les vêtit selon sa fortune, ses filles lui serviront de bouclier contre l’enfer au jour de la Résurrection » (déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi at-Tirmidhi.

    L’Islam a en plus honoré la femme en tant que sœur ou tante maternelle ou paternelle et a donné l'ordre de bien entretenir les liens de parenté. Il a insisté sur cet entretien et interdit dans bon nombre de textes toute rupture desdits liens. C’est à ce propos que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit : « ô gens ! Généralisez les salutations, donnez à manger aux gens, entretenez vos liens de parenté, priez dans la nuit quand les autres sont endormis; vous entrerez paisiblement au paradis ». (déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi Ibn Madia).

    D’après al-Boukhari (5988) le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Allah Très Haut a dit à propos du lien de parenté : Je m’occupe de celui qui t’entretient et abandonne celui qui te rompt ».

    Les différentes positions ci-dessus mentionnées peuvent se réunir chez une seule femme quand elle est à la fois épouse, fille, mère, sœur, tante maternelle et paternelle (de plusieurs personnes) ; dans ce cas, elle doit être honorée compte tenu de ces différentes positions.

    En somme, l’Islam a élevé le statut de la femme et l’a rendue égale à l’homme dans la plupart des dispositions. C’est ainsi que , comme lui, il lui est donné l’ordre de croire et d’obéir pour recevoir dans l’au-delà la même rétribution. Elle a le droit de s’exprimer, de donner des conseils, d’ordonner le bien, d’interdire le mal et d’appeler les gens à se soumettre à Allah. Elle bénéficie du droit à la propriété et peut vendre, acheter, hériter des biens et faire des aumônes et des donations. Et il n’est  permis à personne de s’emparer de ses biens sans son consentement. Elle a droit à une vie décente débarrassée de toute forme d’agression et d’injustice. Elle a encore le droit de s’instruire. Ceci devient une obligation pour ce qui est des connaissances religieuses.

    Si l’on compare les droits que l’Islam a donné à la femme à la situation qui prévalait à l’époque antéislamique ou dans les autres civilisations, on se rend compte que ce que nous avons dit est vrai. Mieux, nous déclarons fermement que la femme n’avait jamais été honoré plus qu’elle ne l’a été en Islam.

    Il n’est pas nécessaire de décrire le statut de la femme dans les sociétés grecque, persane ou hindoue.. Même les sociétés chrétiennes adoptèrent une mauvaise attitude à l’égard de la femme. Des ecclésiastiques se réunirent lors du concile de Macon pour discuter au tour de la question de savoir si la femme possède une âme salvatrice avant de conclure  que seule Marie échappait à cette règle.

    Les Francs tinrent un congrès en 586 A.C. pour discuter du statut de la femme et se poser la question de savoir si elle possède une âme et si, dans le cas affirmatifs, cette âme est animale ou humaine… Ils concluent qu’elle était un être humain créé uniquement pour servir l’homme.

    Le parlement anglais prit sous Henri VIII une résolution interdisant à la femme la lecture du Nouveau Testament parce que jugée impure.

    La loi anglaise en vigueur jusqu’en 1805 permettait à l’homme de vendre son épouse à 6 pince.

    A notre époque, on expulse la fille du domicile paternel à l’âge de 18 ans afin de la pousser à travailler pour gagner sa vie. Si elle désire rester chez ses parents, elle doit payer le loyer de sa chambre et les frais de la nourriture et du linge !

    Voir Awdat al-hidjab, 2/47-56.

    Comment comparer ce qui vient d’être dit à l’Islam qui recommande que la femme soit bien traitée, entretenue, honorée et prise en charge ?

    Deuxièmement, s’agissant de l’évolution de ces droits à travers les siècles, elle n’affecte pas les principes et les bases théoriques. Quant à leur application, il n’y a aucun doute qu’elle était meilleure pendant l’âge d’or de l’Islam puisque les musulmans y faisaient une meilleure pratique de la loi de leur Maître, loi dont l’une des dispositions stipule l’obligation de bien entretenir la mère, l’épouse, la fille, la sœur ainsi que l’ensemble des femmes. Plus l’attachement à la religion se relâche, plus on constate des manquements quant au respect des droits en question. Cependant un groupe restera fidèle à sa foi et à l’application de la loi religieuse jusqu’au jour de la Résurrection. Les membres de ce groupe sont ceux qui honorent la femme et lui donnent ses droits mieux que tous les autres.

    En dépit de la régression de la foi chez bon nombre de musulmans aujourd’hui, la femme conserve encore sa position, qu’elle soit mère, épouse, fille ou sœur. Il est vrai cependant qu’il y a toujours des négligences, des injustices et des réticences chez certains à propos du respect des droits de la femme. Et chacun est responsable de ses propres actes.

     

    source : http://www.islam-qa.com/fr/cat/12


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  • Droits de la femme

    Le Coran affirme :

    « Et parmi Ses signes, Il a créé pour vous des épouses issues de vous-mêmes pour que vous viviez en tranquillité auprès d’elles.  Et Il a mis entre vous de l’amour et de la bonté.  Il y a en cela des preuves pour les gens qui réfléchissent. »  (Coran 30:21)

    Le mariage n’est donc pas uniquement une nécessité physique et émotive, mais il est avant tout un signe de Dieu.  C’est une relation de droits et d’obligations mutuels basés sur la révélation divine.  Dieu a créé chez l’homme et la femme des natures complémentaires et, dans le Coran, Il a établi un système de lois visant à rendre harmonieuses les interactions entre les deux sexes.

    « Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles. »  (Coran 2:187)

    Les vêtements fournissent une protection physique et cachent à la fois la beauté et les imperfections du corps.  Chaque époux est donc perçu de la même façon.  Chacun protège l’autre, tout en cachant ses défauts et en faisant mieux paraître ses qualités.  L’épouse musulmane jouit de plusieurs droits dont le premier est de recevoir un mahr (dot), qui est un cadeau offert par le mari au moment du contrat de mariage et qui est obligatoire pour rendre le mariage légal.

    Le deuxième droit de la femme est celui d’être entretenue financièrement.  Peu importe les richesses personnelles de la femme, son mari doit obligatoirement lui fournir nourriture, logement et vêtements.  Il ne peut être forcé, toutefois, de dépenser au-delà de ses moyens, tout comme sa femme ne peut faire de demandes déraisonnables.  Le Coran affirme :

    « Que celui qui est (financièrement) à l’aise dépense de sa fortune; et que celui dont les biens sont restreints dépense selon ce que Dieu lui a accordé.  Dieu n’impose à aucune âme que selon ce qu’Il lui a donné. »  (Coran 65:7)

    Dieu a décidé que les hommes seraient les protecteurs des femmes et qu’ils seraient chefs de leur famille.  Leur obéissance envers Dieu inclut le fait d’amener leur famille à obéir à Dieu en tout temps.

    Les droits de la femme dépassent ses besoins matériels; elle a également le droit d’être traitée avec gentillesse.  Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

     « Les croyants dont la foi est la plus parfaite sont ceux qui ont la meilleure conduite.  Et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs envers leurs femmes. »

    Dieu, dans le Coran, dit qu’Il a créé des compagnes pour les hommes et qu’Il a mis entre eux amour, bonté et tranquillité.

    Les hommes, comme les femmes, ont besoin d’un compagnon (ou d’une compagne) de vie, tout comme ils ont besoin de combler leurs besoins sexuels; le mariage est tout désigné pour cela. 

    Devoirs de la femme

    Les droits viennent avec des responsabilités.  Les femmes ont donc certaines obligations envers leur mari.  Le Coran dit :

    « Les femmes vertueuses sont obéissantes et protègent ce qui doit être protégé en l’absence de leur mari. »  (Coran 4:34)

    La femme doit garder les secrets de son mari et protéger leur vie privée.  Ce qui se passe dans leur intimité, de même que les fautes du mari, rien de tout cela ne doit être dévoilé aux gens de l’extérieur, de la même façon que le mari doit toujours préserver l’honneur de sa femme.

    La femme doit également, du mieux qu’elle le peut, protéger les biens de son mari en son absence.  Elle doit gérer le foyer de façon avisée afin d’éviter les pertes ou le gaspillage.  Elle ne doit pas laisser entrer dans leur maison des gens que son mari n’aime pas ni engager des dépenses que son mari désapprouve (dans la mesure où il s’agit de son argent à lui; elle est autrement libre de dépenser son propre argent à sa guise).

    La femme musulmane doit savoir coopérer avec son mari.  Cependant, il ne peut y avoir coopération avec un homme qui n’obéit pas à Dieu.  Dans ce cas, elle ne doit pas acquiescer à ses demandes s’il exige d’elle qu’elle fasse des choses illicites.  Le mari ne doit d’aucune façon profiter de sa femme; il doit plutôt être à l’écoute de ses besoins et avoir son bonheur à cœur.

    Conclusion

    Le Coran dit :

    « Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois que Dieu et Son messager ont décidé d’une chose (pour eux), d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir.  Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager s’égare de toute évidence. »  (Coran 33:36)

    Il y a de cela 1400 ans, Dieu a donné à la femme musulmane un rôle, des devoirs et des droits dont bien des femmes ne jouissent pas, de nos jours, même en Occident.  Ils proviennent de Dieu et visent à maintenir un équilibre au sein des sociétés.  L’islam est véritablement un mode de vie complet.

    source : http://www.islamreligion.com/fr/articles/428/


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    De nos jours, les gens pensent que les femmes sont libérées en Occident et que le mouvement de libération des femmes a débuté au vingtième siècle.  En fait, le mouvement de libération des femmes n’a pas été initié par des femmes; il a débuté par une révélation de Dieu, au septième siècle, à un homme du nom de Mohammed, connu comme le prophète de l’islam.  Le Coran et la sounnah du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) sont les sources desquelles chaque femme musulmane tire ses droits et obligations.

    Droits humains

    Il y a de cela quatorze siècles, l’islam a fait de la femme un être responsable devant Dieu : responsable de L’adorer et de Le glorifier, sans qu’aucune limite ne soit imposée à son progrès spirituel.  L’islam a également établi l’égalité entre la femme et l’homme.  Dans le Coran, dans le premier verset de la sourate intitulée « Les femmes », Dieu dit :

    « Ô hommes!  Craignez votre Seigneur, qui vous a créés d’un seul être et qui a créé, à partir de celui-ci, sa compagne; puis de [l’union de] ces deux-là, Il a fait proliférer de tous côtés une multitude d’hommes et de femmes.  Craignez Dieu, au nom duquel vous exigez (vos droits) les uns des autres; et craignez de rompre les liens du sang.  Certes, Dieu vous observe parfaitement. » (Coran 4:1)

    Comme l’homme et la femme proviennent tous deux de la même essence, ils sont égaux en tant qu’êtres humains.  La femme ne peut être mauvaise de nature (comme le croient certaines religions); si c’était le cas, alors l’homme le serait aussi.  De même, aucun des deux sexes n’est supérieur à l’autre, car cela contredirait l’égalité établie entre les deux.

    Droits civils

    En islam, la femme possède la liberté de choix et d’expression, car elle est reconnue en tant qu’individu.  Elle est libre de choisir sa religion.  Le Coran dit :

    « Nulle contrainte en religion.  La bonne voie est désormais distincte de l’erreur. »  (Coran 2:256)

    En islam, les femmes sont encouragées à exprimer leurs idées et opinions.  Plusieurs hadiths nous confirment qu’à l’époque du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), les femmes venaient lui poser des questions directement, en plus de lui exprimer leurs opinions sur divers sujets religieux, économiques et sociaux.

    La femme musulmane a pleinement le droit d’accepter ou de refuser une demande en mariage.  De plus, elle conserve son nom de jeune fille après le mariage (en fait, elle ne doit pas prendre le nom de son mari).  Le témoignage d’une femme, en islam, est tout à fait valide lors de batailles juridiques.

    Droits sociaux

    Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

    « Chercher à acquérir le savoir est une obligation pour chaque musulman (homme ou femme). » (at-Tirmidhi)

    Cela inclut la connaissance du Coran et des hadiths, de même que plusieurs autres types de savoir.  Les hommes et les femmes ont tous la capacité d’apprendre et de comprendre.  Comme il est aussi du devoir des femmes d’encourager le bon comportement et de condamner la conduite répréhensible, elles doivent, comme les hommes, acquérir une solide éducation pour être en mesure de s’acquitter de ce devoir.

    Bien que porter, élever et éduquer ses enfants, de même qu’aider son mari au sein du foyer soient les rôles qu’elle joue le plus souvent, la femme peut également travailler à l’extérieur de la maison si elle le souhaite, à condition que cela ne l’empêche pas de voir à ses obligations familiales.

    Tout en reconnaissant leur égalité, l’islam reconnaît également les différences profondes entre la nature de la femme et celle de l’homme.  Certains types d’emplois sont plus appropriés pour les hommes, tandis que d’autres font plutôt appel à des qualités que l’on retrouve surtout chez les femmes.  Cela ne signifie pas que, de l’homme et la femme, l’un soit meilleur que l’autre.  Dieu considère les deux sexes selon la valeur de leur travail, même s’ils ne s’adonnent pas aux mêmes activités.

    Au sujet de la maternité, le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

    « Le Paradis se trouve sous les pieds des mères. » (an-Nassaï)

    Cela signifie que le succès d’une société est largement dû aux mères qui ont élevé les individus qui la composent.  La première et plus importante influence sur un individu provient de sa mère.  C’est pourquoi il est si important que les femmes soient éduquées, afin qu’elles puissent à leur tour éduquer leurs enfants.

    Droits politiques

    Un des droits que Dieu a accordés aux femmes, il y a 1400 ans, est le droit de vote.  La femme a le droit d’exprimer ses opinions publiquement et de participer aux affaires politiques.  Un exemple, mentionné dans le Coran (60:12), est celui des femmes qui venaient voir Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) pour lui prêter serment d’allégeance.  Dieu demande au Prophète d’accepter le serment de ces femmes, ce qui établit leur droit de choisir leur leader et de le déclarer publiquement.  Finalement, l’islam n’interdit pas aux femmes d’occuper des postes de haut rang au sein des gouvernements.  Abdurrahman Ibn Affan a consulté de nombreuses femmes avant de recommander qu’Outhman ibn Affan soit nommé calife.

    Droits économiques

    Le Coran déclare :

    « Par Celui qui a créé les mâles et les femelles!  Certes, vos efforts sont dirigés [vers des buts divers]. »  (Coran 92:3-4)

    Dans ces versets, Dieu affirme qu’Il a créé les hommes et les femmes différents, avec des rôles, des habiletés et des talents différents.  Comme dans une société, où diverses personnes jouent divers rôles, chaque membre d’une famille a des responsabilités différentes.  De façon générale, les femmes sont plus habiles à élever des enfants et à s’occuper d’eux, tandis que les hommes jouent mieux leur rôle de soutiens et de protecteurs.  C’est pourquoi le soutien financier est une chose qui revient de droit aux femmes.

    Le Coran dit :

    « Les hommes sont responsables des femmes en raison de ce que Dieu a accordé à ceux-ci sur celles-là, et parce qu’ils dépensent de leurs biens (pour faire vivre les femmes). »  (Coran 4:34)

    Cette responsabilité de protection et de soutien financier que Dieu a imposé à l’homme l’oblige non seulement à soutenir sa femme et sa famille financièrement et à les protéger, mais aussi à les traiter de manière respectueuse.

    Les musulmanes ont le droit de gagner de l’argent, de posséder des biens de toutes sortes, d’établir des contrats légaux et de gérer leurs avoirs comme bon leur semble.  Elles peuvent également posséder leur propre entreprise, si elles le souhaitent.  Tout cela sans que personne n’ait aucun droit sur leurs biens, pas même leur mari.

    Le Coran dit :

    « Et ne convoitez pas ce que Dieu a attribué à certains d’entre vous plus qu’à d’autres.  Aux hommes, la part qu’ils ont acquise; et aux femmes, la part qu’elles ont acquise.  [Ne vous enviez pas les uns les autres] et demandez de Sa grâce à Dieu.  Certes, Dieu est Omniscient. » (Coran 4:32)

    Et le Coran dit, au sujet de l’héritage :

    « Aux hommes (d’une famille) revient une part de ce qu’ont laissé leurs parents et leurs proches, et aux femmes une part de ce qu’ont laissé leurs parents et leurs proches, que ce soit peu ou beaucoup – une part déterminée. » (Coran 4:7)

    source : http://www.islamreligion.com/fr/articles/355/


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